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Selon le dernier rapport mondial de suivi sur l’éducation de l’UNESCO : À l’échelle mondiale, 38,5 % des étudiant·e·s de l’enseignement postsecondaire non supérieur ont opté pour des établissements privés en 2019. Et dans les pays de l’OCDE, 44 % des étudiant·e·s des programmes professionnels de l’enseignement supérieur à cycle court étaient inscrits dans des établissements privés. Et dans les pays sous-développés les pourcentages augmentent exponentielles. Dans les pays plus pauvres comme Haïti, ce sont les acteurs non étatiques qui essaient d’offrir un accès plus équitable à l’EFTP (L'Enseignement et la Formation Techniques et Professionnelles) aux groupes les plus défavorisés.
Fort de ces constats alarmant, la mise en place d’un dispositif permettant aux plus démunis d’avoir accès à des formations supérieures et professionnalisantes, devient indispensable ; surtout dans le contexte haïtien. Et le programme de bourse d’étude Jean Léopold DOMINIQUE & Vladjimir LEGAGNEUR de l’ÉCOLE DES MÉDIAS se révèle donc être un bon moyen d’aider les plus pauvres et ainsi palier à ce manquement.
Selon les critères de développement durable, le niveau supérieur de l’éducation est un indice majeur de développement. Plus un pays compte des femmes et hommes bien formé·e·s sur le plan technique, professionnel qu’universitaire ; plus il progresse. Donc cela dit, mettre à dispositions des jeunes du pays un tel programme de bourse d’étude est un pas en plus vers le progrès et le développement. Toute entreprise ou institution qui s’inscrit donc dans une telle initiative, remplit une fonction sociétale très importante et contribue ainsi au changement et la transformation de son pays. Et surtout dans le contexte haïtien, où la plupart de nos jeunes qui se sont livrés malgré eux, dans des pratiques de grand banditisme ou de délinquance ; sont presque tous issus des quartiers les plus précaires du pays, et n’ont du coup pas eu la chance d’avoir accès à des solides bases et de l’encadrement social et éducationnel approprié.
Donc un tel programme, non seulement renforcer l’offre publique de formations professionnalisantes, mais aussi contribuer à sa façon dans le processus de développement du pays qui passe forcément par des programmes socioéconomiques au profit des plus pauvres, des programmes d’éducation et de formations pour tous, etc. Afin de répondre aux problèmes structurels qui rongent le pays depuis toujours.